"La Sécurité est un droit (Rue Bleue)"

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Par Alain Dumait
1 févr. · 2 mn à lire
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Mauvaise saison pour l'ordre public...

Quand les lois ne sont plus respectées, le désordre descend vite dans la rue. Quand les lois ne sont pas respectables, le désordre est approuvé par une majorité de bon sens... Dans une telle situation, après l'apaisement, place aux réformes... ou aux extrêmes...

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Bonjour !

D’abord, mon éditorial

La semaine dernière, je vous posais la question suivante :

Approuvez-vous le gouvernement quand il annonce qu'il n'interviendra pas pour lever les barrages ?

Voici vos réponses (626)

- OUI : 56,2%

- NON : 38,7%

  • Ne sais pas : 5,1%

Vos 263 commentaires sont disponibles sur ce lien.

Sans doute n’était-il pas opportun d’intervenir pour débloquer les barrages des paysans en colère, manifestant par milliers, avec leurs tracteurs, depuis quinze jours, dans presque toute la France. 

Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a fait ce qu’il fallait faire : empêcher les débordements, l’invasion du marché de Rungis, protéger les aéroports et les accès à la capitale.

Mais il n’en demeure pas moins, une fois de plus, que l’espace public a été illégalement occupé, que la liberté fondamentale de circuler a été mise à mal, et que les citoyens calmes et paisibles ont été pris en otage, dans un conflit qui ne les concerne pas directement, si ce n’est comme consommateurs et comme contribuables…

On a bien noté, selon plusieurs enquêtes d’opinion, le soutien massif des Français aux agriculteurs en colère. Ce qui signifie que la politique menée dans ce domaine par les pouvoirs publics, toutes tendances politiques confondues, serait globalement désapprouvée, non seulement par les agriculteurs (qui l’ont pourtant globalement inspirée, en son temps…), mais aussi par les électeurs, qu’ils aient fait confiance à la gauche, ou à la droite…

En effet, si la pertinence d’une politique doit être jugé à ses résultats, on peut convenir que les orientations d’origine n’étaient pas les bons… 

(J’ai déjà donné mon opinion personnelle sur La Lettre D).

Me plaçant ici du seul point de vue de l’ordre public, sans lequel toute harmonie sociale est impossible, et en espérant que cette énième révolte touche aujourd’hui à sa fin, je crains que cet épisode, à moins de six mois des Jeux olympiques de Paris, n’inaugure rien de bon…

Alain Dumait

C’est l’image du jour :

"On ne pouvait pas répondre à la colère en deux jours", précise Gabriel Attal à la fin des annonces."On ne pouvait pas répondre à la colère en deux jours", précise Gabriel Attal à la fin des annonces.

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